preloader

Jurisprudence

🇨🇮Côte d'Ivoire
Ohadata J-06-08
Arrêt n° 034/2005, Affaire : Banque africaine de développement c/ Société Ivoir café. Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) Arrêt du 26/05/2005

Ccja - Compétence Ratione Temporis De La Cour Commune De Justice Et D'arbitrage - Acte Uniforme Sur Les Sociétés Commerciales Et Au Groupement D'intérêt économique - Entrée En Vigueur Postérieure à L'acte Introductif D'instance - Incompétence De La Ccja

Les conditions de compétence en matière contentieuse, telles que précisées à l'article 14 du Traité institutif de l'OHADA n'étant pas réunies, la Cour de céans doit, nonobstant l'arrêt de dessaisissement de la Cour Suprême de COTE D'IVOIRE qui ne la lie pas, se déclarer incompétente et renvoyer l'affaire devant ladite Cour Suprême. En effet, de l'examen des pièces du dossier de la procédure, il ressort que l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d'intérêt économique, entré en vigueur le 1er janvier 1998, n'avait pas intégré l'ordre juridique interne de la République de COTE D'IVOIRE à la date de l'exploit introductif d'instance, soit le 08 septembre 1997, et qu'il ne pouvait de ce fait être applicable. Et dans ce contexte spécifique, aucun grief ni moyen relatif à l'app1ication dudit Acte uniforme n'avait pu être formulé et présenté devant les juges du fond.

Article 14 Du Traité

Actualité récente

Appel à communications : Intelligence artificielle et l'Afrique

L'École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), organise du 22 au 25 octobre 2025 à Cotonou (Bénin), un colloque international sur le thème « L'intelligence artificielle et l'Afrique : regards croisés des juristes, politologues, économistes et sociologues ».

photo1

Parution d'un nouvel ouvrage OHADA : Les créanciers chirographaires en procédure collective en droit OHADA

Cet ouvrage explore en profondeur le sort des créanciers chirographaires dans le cadre des procédures collectives en droit OHADA, à savoir le redressement judiciaire et la liquidation des biens. Il s'agit de ces créanciers non privilégiés, souvent appelés à subir les conséquences les plus lourdes lorsqu'une entreprise entre en difficulté financière.