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Jurisprudence

🇨🇮Ivory Coast
Ohadata J-07-20
Arrêt n° 396, Affaire : Société Colgate Palmolive c/ K.E et Autres. Cour d'Appel d'Abidjan Arrêt du 05/04/2005

Voies D'exécution - Saisie Attribution - Huissier De Justice Instrumentaire - Compétence - Compétence Nationale (oui) - Nécessite D'un Décret D'application (non)

Saisie Attribution De Créance - Dénonciation - Erreur Sur La Date D'expiration - Préjudice Subi Par Le Débiteur - Preuve (non) - Nullité (non)

Saisie Attribution De Créance - Sommes Dues - Décompte - Erreur Dans Les Frais Et émoluments Dus à L'huissier Instrumentaire - Cantonnement De La Saisie Au Montant Des Sommes Dues Par Le Premier Juge - Nullité (non)

L'huissier de justice étant habilité, au regard de la loi 97-514 du 4 septembre 1997 à instrumenter sur l'ensemble du territoire national, il n'est pas nécessaire, pour rendre applicable la compétence nationale de recourir à un décret d'application de ladite loi dès lors que celle-ci est entrée en vigueur depuis sa promulgation.

L'erreur commise dans la date d'expiration du délai pour élever les contestations importe peu, dès lors que l'acte de dénonciation comporte l'information prescrite par les dispositions de l'article 160-2° de l'AUPSRVE avec la mention que le débiteur dispose d'un mois à compter de ladite dénonciation pour élever toutes contestations nécessaires.

Il ne peut en être autrement que si le débiteur justifie le préjudice qu'il subit du fait de cette erreur.

L'article 157-3° de l'AUPSRVE n'est pas violé du seul fait que els sommes réclamées au titre des frais et émoluments de l'huissier instrumentaire sont erronés, dès lors que le premier juge a cantonné la saisie pratiquée au montant des sommes non contestées.

Article 157 Aupsrve
Article 160 Aupsrve

Actualité récente

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L'adhésion du Burundi à l'OHADA : un levier stratégique pour un repositionnement stratégique (par Stéphane MORTIER)

Alors que l'Afrique accélère ses dynamiques d'intégration juridique et économique, le Burundi envisage une adhésion potentiellement décisive à l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Cette décision, encore en débat à Bujumbura, dépasse largement la seule réforme technique : elle s'inscrit dans une reconfiguration profonde de l'environnement des affaires et, plus largement, dans une stratégie de repositionnement géopolitique d'un pays longtemps fragilisé par son enclavement et ses crises successives. L'Institut Africain de la Réflexion Stratégique livre ici une analyse des enjeux stratégiques d'une telle adhésion pour le Burundi.

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« L'adhésion du Burundi à l'OHADA, enjeux stratégiques et juridiques », par Stéphane MORTIER, Intelligence économique, diplomatie d'affaires, gestion de projets internationaux

L'adhésion du Burundi à l'OHADA peut être vue non seulement comme une réforme technique, mais aussi comme une décision stratégique fondamentale pour l'atteinte des objectifs nationaux définis dans sa stratégie. La communauté juridique burundaise étudie activement la pertinence et la faisabilité de cette adhésion, soulignant les bénéfices substantiels qu'un tel rapprochement apporterait en termes de dynamisme, de compétitivité, et de sécurité. Le Burundi deviendra-t-il alors le 18e État membre de l'OHADA ?

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Compte rendu de la séance de lancement du Club OHADA de l'Université Internationale de Libreville - Berthe & Jean (UIL-BJ) 2025-2026

Le samedi 22 novembre 2025, le Club OHADA de l'Université Internationale de Libreville (CO-UIL) a tenu sa séance officielle de lancement, marquant l'ouverture d'une nouvelle année d'activités académiques, formatives et juridiques. À cette occasion, le Club a eu l'honneur d'accueillir Maître Klein-Giovanni MAVODI, clerc d'huissier de justice, invité d'honneur de la rencontre.