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Compétition universitaire droit OHADA 2021 : 45 candidats évalués pour l'étape de l'UAC

Le samedi 06 mars 2021 a eu lieu à l'amphithéâtre Houdégbé de l'Université d'Abomey-Calavi, la première épreuve écrite de la compétition Droit OHADA, organisée par la Fondation pour le Droit Africain, présidée par le juriste Jaïrus Agossadou, en partenariat avec le Barreau, la Faculté de Droit et l'Institut Français.

L'objectif de cette activité est de contribuer premièrement à l'amélioration générale du climat des affaires au Bénin et secondairement de sélectionner une équipe qui ira représenter le Bénin au niveau continental, d'ici septembre 2021 au Tchad à N'Djamena où ils auront à composer sur des questions en rapport avec le droit OHADA tout en faisant une plaidoirie.

13/20, c'est la moyenne qui permet d'accéder à la deuxième phase de cette compétition qui comporte trois différentes étapes avant la phase finale qui mettra en compétition plus d'une quinzaine de pays ayant signé le traité de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit des Affaires. Pour cette deuxième édition, les étudiants en droit des universités privées installées dans Cotonou se sont fait représenter.

« La particularité de cette année. C'est qu'on a eu des universités privées. Ce n'était pas le cas lors de la première édition où on avait que juste les étudiants de la FADESP » déclare Jaïrus Agossadou, avant de préciser une autre innovation. « Cette année, on a eu également l'opportunité d'étendre le concours partout dans le Bénin. Il y a des étudiants qui sont dans la région septentrionale qui vont composer à l'université de Parakou le 20 mars 2021 prochain ».

A suivre le représentant du barreau, Me Bienvenu Bédié, cette compétition est à saluer car cela participe d'une préparation aux professions dont la parole est l'outil. « C'est une activité qu'il faut saluer. Beaucoup d'étudiants à l'université plus précisément à la Faculté de Droit, sont nombreux à aspirer à exercer la profession d'avocat. Ils sont nombreux à désirer d'autres professions où la parole est l'outil de travail. Alors, commencer à ce niveau déjà à les initier, permet de les mettre dans le bain de ce qui pourra être leur vie professionnelle de demain. On ne peut qu'encourager cela. » a-t-il laissé entendre.

Selon l'avocat au barreau du Bénin, au-delà de la prise de parole, ça permet aux étudiants de revisiter les actes uniformes de l'OHADA. « C'est pourquoi vous allez voir que l'épreuve qui est passée ce matin englobe de façon générale le droit OHADA, la création les membres et les organes, etc. » dit-il. Le barreau béninois attend donc que ces pépinières poussent pour assurer la relève car les hommes passent, les institutions restent. Rappelons que le représentant de l'Institut Français, Bernard Klein était de la partie. Il y a dans son conseil, stimulé les candidats en faisant la promesse de faire voyager deux des lauréats.

Par Bienvenue AGBASSAGAN
www.laprimeur.net

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