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La Banque mondiale octroie 15 millions de dollars à l'OHADA pour soutenir l'amélioration du climat des affaires

Le groupe de la Banque mondiale a signé, ce week-end à Yaoundé au Cameroun, une convention de financement avec l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), portant sur un montant d'environ 15 millions de dollars, selon un communiqué de l'OHADA.

L'accord entre dans le cadre du Projet d'amélioration du climat des investissements (PACI) dans les Etats membres de l'OHADA.

Le communiqué explique que « ce nouveau don de l'International Development Association est affecté au financement de la deuxième phase du projet PACI, dont les composantes couvrent le renforcement des capacités des institutions de l'OHADA dans l'exécution de leur mandat opérationnel, l'appui à la mise en œuvre du projet, et l'amélioration de l'information financière des entités ».

Le Secrétaire Permanent de l'OHADA, Dorothé C. Sossa, qui a paraphé la convention, estime que les activités à conduire dans ce cadre permettront d'enregistrer de nouveaux progrès dans l'amélioration du climat des affaires au sein des Etats membres de l'organisation, selon le document de l'organisation.

L'OHADA est une organisation internationale qui œuvre pour la facilitation des échanges et des investissements, la garantie de la sécurité juridique et judiciaire des activités des entreprises. Le droit de l'organisation est ainsi utilisé pour propulser le développement économique et créer un vaste marché intégré afin de faire de l'Afrique un « pôle de développement ».

L'organisation regroupe en son sein 17 Etats dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée, Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

François Saint-Sauveur
www.agenceafrique.com

Commentaires

  • 27/08/2018 13h30 OSHO KOUAKOU ROLAND MICHAEL

    C'est un financement important ! Puisse-t-il contribuer à soutenir l'essor du secteur des PME/PMI de la communauté. En Côte d'ivoire, leur contribution se situe entre 18% et 20% du produit intérieur brut PIB, quand dans les pays développés, le minimum exigé est de 40%. Les raisons de cette stagnation du secteur face à un marché de plus en plus en développement sont connues, au risque de les rappeler, ce sont : L’accès limité aux capitaux et aux services financiers; l'accès limité aux marchés publics; le déficit des compétences managériales et comptables. Pourquoi pas un Acte Uniforme relatif à l'organisation des PME ? Pour leur offrir un cadre juridique de fonctionnement et un appui technique pour faciliter leur accès aux financements. Nous assistons à l’émergence de bon nombre de microfinances qui ont pour cible les PMEs, et qui sont encadrées par des textes spécifiques relatifs aux Systèmes Financiers Décentralisés et aux actes uniformes de l'OHADA. Aujourd'hui nous avons une loi d'orientation des PMEs, avec une Agence Nationale de Développement des PMEs. Je crois que l'avènement d'un acte uniforme relatif à l'organisation des PMEs aidera à hisser facilement la contribution des PMEs à 40% du PIB voir plus.

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